L’article de la Nouvelle République du Centre daté du 6 février 2020 résume bien les propos échangés le 3 février à Blois pour le lancement de Badgeons l’IAE en Région Centre Val de Loire.
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La fédération des entreprises d’insertion de la région lance une expérimentation : valoriser numériquement les compétences informelles d’un salarié.
Il y a des informations qui ne se mettent pas sur un CV ou qui nous paraissent dérangeantes, voire honteuses. Alors qu’avec le principe du badge, on peut référencer toutes ses propres expériences, même un travail d’intérêt général par exemple, a lancé Mathieu Muselet, délégué au numérique à la Ligue de l’enseignement d’Indre-et-Loire.
L’expérimentation Badgeons l’insertion par l’activité économique en Centre-Val de Loire, a été lancée à Blois, lundi 3 février, auprès d’institutionnels, de structures de l’insertion par l’activité économique, d’organismes de formation… Cette idée est née d’un constat : « Comment faire reconnaître les compétences informelles des salariés ? », a indiqué Laurence Edmeads, déléguée régionale de la Fédération des entreprises d’insertion en Centre-Val de Loire.
C’est la Ligue de l’enseignement d’Indre-et-Loire qui a la charge d’animer un réseau d’acteurs pour cibler des publics et des organisations en région Centre-Val de Loire en déployant l’outil « Open badge ». « L’open badge est un enregistrement numérique qui se présente sous la forme d’une image dans laquelle sont contenues des données. Il permet de reconnaître, d’attester d’une compétence, d’une capacité, d’une aptitude, d’une qualité reconnue par soi ou par d’autres, d’une réalisation, d’un intérêt, d’un apprentissage informel… », a expliqué Mathieu Muselet. Le fait d’appartenir à une association, à une communauté numérique, le soutien à une action peuvent aussi se matérialiser sous forme de badges. « Demander à un jeune de 17 ans qui postule dans une entreprise de mettre de l’expérience sur son CV est une insulte, car il n’en a pas. En revanche, il a des savoir-faire », a rajouté le délégué au numérique de la Ligue de l’enseignement.
« Rendre visibles des compétences » « Je sais semer en plein champs », « Je prépare le sol à l’implantation de… », voici un aperçu de badges concrets qui peuvent servir pour révéler ses savoir-faire, ses savoir-être et ses qualités. « Le but de ces open badges est de rendre visibles des compétences actionnables ailleurs. » Les entreprises qui auront eu un salarié pourront lui apporter un « endossement », comprenez une recommandation, pour lui permettre de retrouver un emploi ailleurs plus facilement. Ces badges peuvent aussi être agrémentés de preuves avec des photos, des vidéos ou des podcasts.
Parmi dix CV quasiment similaires, les postulants pourront se démarquer avec leurs badges et les différentes recommandations des autres.
Désormais, les badges vont se confronter à l’épreuve du terrain, afin de voir si les entreprises sont réceptives à ce genre d’innovations numériques. « Des entreprises nous disent que le badge peut leur faire gagner du temps, pour mieux apprécier et recruter sur des compétences transférables. »
L’expérimentation Badgeons l’insertion par l’activité économique en Centre-Val de Loire, a été lancée à Blois, lundi 3 février, auprès d’institutionnels, de structures de l’insertion par l’activité économique, d’organismes de formation… Cette idée est née d’un constat : « Comment faire reconnaître les compétences informelles des salariés ? », a indiqué Laurence Edmeads, déléguée régionale de la Fédération des entreprises d’insertion en Centre-Val de Loire.
C’est la Ligue de l’enseignement d’Indre-et-Loire qui a la charge d’animer un réseau d’acteurs pour cibler des publics et des organisations en région Centre-Val de Loire en déployant l’outil « Open badge ». « L’open badge est un enregistrement numérique qui se présente sous la forme d’une image dans laquelle sont contenues des données. Il permet de reconnaître, d’attester d’une compétence, d’une capacité, d’une aptitude, d’une qualité reconnue par soi ou par d’autres, d’une réalisation, d’un intérêt, d’un apprentissage informel… », a expliqué Mathieu Muselet. Le fait d’appartenir à une association, à une communauté numérique, le soutien à une action peuvent aussi se matérialiser sous forme de badges. « Demander à un jeune de 17 ans qui postule dans une entreprise de mettre de l’expérience sur son CV est une insulte, car il n’en a pas. En revanche, il a des savoir-faire », a rajouté le délégué au numérique de la Ligue de l’enseignement.
« Rendre visibles des compétences » « Je sais semer en plein champs », « Je prépare le sol à l’implantation de… », voici un aperçu de badges concrets qui peuvent servir pour révéler ses savoir-faire, ses savoir-être et ses qualités. « Le but de ces open badges est de rendre visibles des compétences actionnables ailleurs. » Les entreprises qui auront eu un salarié pourront lui apporter un « endossement », comprenez une recommandation, pour lui permettre de retrouver un emploi ailleurs plus facilement. Ces badges peuvent aussi être agrémentés de preuves avec des photos, des vidéos ou des podcasts.
Parmi dix CV quasiment similaires, les postulants pourront se démarquer avec leurs badges et les différentes recommandations des autres.
Désormais, les badges vont se confronter à l’épreuve du terrain, afin de voir si les entreprises sont réceptives à ce genre d’innovations numériques. « Des entreprises nous disent que le badge peut leur faire gagner du temps, pour mieux apprécier et recruter sur des compétences transférables. »